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Comment gagner l’adhésion des administrés aux nouveaux services en ligne ? (Partie 2)

Focus n°2 : L’accessibilité

Tout le monde n’est pas égal face à la navigation sur internet : les personnes en situation de handicap visuel, auditif ou moteur ne disposent pas des mêmes capacités que les autres. Et pourtant, ils doivent pouvoir accéder eux aussi aux services proposés par votre collectivité. Comment garantir l’accessibilité web ? Quelles sont les bonnes pratiques à respecter ?

 

Un contenu facilement compréhensible :

Le b-a ba de l’accessibilité consiste à rendre le contenu de son site compréhensible par le plus grand nombre. Il faut ainsi utiliser autant que possible un langage simple et universel. Si, malgré tout, du jargon et des termes techniques doivent être utilisés, il est important de donner des définitions claires de ces expressions.

Dans l’optique d’être compris facilement, aérer le texte et structurer le contenu en le divisant en différentes sections est également recommandé. Pensez enfin à expliquer clairement les actions à effectuer par l’utilisateur (par exemple : “Renseignez un mot de passe d’au moins 12 caractères contenant une majuscule et un chiffre”).

 

Les équivalents textuels :

Les équivalents textuels sont un élément fondamental pour rendre un site web lisible par tous. Prenons l’exemple d’un utilisateur aveugle : ce dernier utilise certainement un logiciel de synthèse vocale, qui lit les informations à l’écran et les retranscrit “à l’oral”.

Toutefois, un tel logiciel est incapable de décrire une image : c’est là que le texte de remplacement (nommé « balise alt » en référencement) intervient, puisqu’il donne à l’outil les informations nécessaires pour décrire l’image.

Il en est de même pour les internautes malentendants qui ne peuvent écouter un podcast ou le son d’une vidéo : pensez à retranscrire les fichiers audio et à sous-titrer les vidéos pour assurer leur accessibilité.

 

L’utilisation des bonnes couleurs :

 Dans la conception d’un site web, les couleurs ont leur importance, mais le design ne devrait pas s’appuyer exclusivement sur elles : les éléments de navigation doivent pouvoir être reconnus sans forcément distinguer les couleurs. Mieux vaut en effet privilégier d’autres facteurs comme les formes ou le contraste (entre le texte et l’arrière-plan notamment). Ceci est particulièrement utile pour les personnes atteintes de daltonisme, qui distingue les couleurs différemment et ont plus de mal à voir les contrastes.

 

Un site facile à interpréter :

Nous l’avons vu, les personnes handicapées et déficientes ont recours à des solutions d’assistance diverses pour pouvoir naviguer sur internet. Toutefois, pour que ces logiciels puissent lire et interpréter correctement le contenu d’un site, ce dernier doit respecter certains standards :

  • L’utilisation du HTML sémantique, c’est-à-dire un balisage HTML renforçant la signification des informations contenues dans les pages ;
  • L’utilisation d’une feuille de style CSS ;
  • L’utilisation de JavaScript pour mieux guider l’utilisateur et lui assurer une bonne expérience.

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